Complémentarité du langage verbal et du langage non-verbal dans la reformulation : une stratégie pour combler un ''blanc de compréhension'' en classe?
| Auteur / Autrice : | Alain Guerrier |
| Direction : | Alain Baudrit |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
| Date : | Soutenance en 2006 |
| Etablissement(s) : | Bordeaux 2 |
| Jury : | Président / Présidente : Frédéric François |
| Examinateurs / Examinatrices : Alain Baudrit, Jean-Paul Bernié, Dominique Bucheton, Frédéric François | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Bernié |
Mots clés
Résumé
Lorsqu’un professeur donne une consigne, il arrive, pour l’un ou l’autre élève, qu’un moment d’inattention aux causes multiples en empêche la compréhension. Il lui manque un élément essentiel pour continuer la tâche demandée. Et pourtant, cet élève veut poursuivre. Il se dirige alors vers un autre élève, dans le secret espoir de réentendre cette consigne dans son ensemble ou, au moins, les éléments qui lui manquent. Le plus discrètement du monde, il cherche à en attirer l’attention. S’ensuit aussitôt un échange mêlant des mots et des gestes qui aboutiront en quelques tours de paroles à la reprise de la tâche pour l’aidant comme pour l’aidé. Ils ont bien eu l’intention de mener à bien ce qu’ils avaient entrepris l’un envers l’autre, même si les enjeux de l’un étaient différents des enjeux de l’autre. Cette étude tente de cerner la condition de réussite de cette reformulation en montrant l’association étroite du langage verbal et du langage non-verbal, ce dernier se substituant parfois au premier dans un souci d’efficacité. S’appuyant sur une méthode d’analyse construite à partir de la théorie de la pertinence – issue de la pragmatique -, l’observation s’est portée dans des classes de sixième et de CM2 durant les cours de français, de mathématiques et d’histoire et géographie. Elle a permis une analyse des comportements et des discours des élèves. Car ce n’est pas parce qu’un enfant se penche vers un autre que c’est forcément pour ''bavarder''. . .