La vision automatique pour la conception d'outils de communication Homme/Machine
Auteur / Autrice : | Choubeila Maaoui |
Direction : | Wisama Khalil, Ryad Chellali |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Automatique et informatique appliquée |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences et technologies de l'information et des matériaux (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Centrale Nantes (1991-....) |
Mots clés
Résumé
Les outils de communication homme-machine sont une composante majeure dans les systèmes robotiques et plus spécialement les télérobots. Cette thèse porte sur deux volets principaux de ces outils : la communication de l'homme vers la machine et la communication de la machine vers l'homme. Le premier volet concerne la récupération des ordres que l'humain transmet au robot. Le second volet concerne la restitution sensorielle de l'environnement distant que le robot fournit à l'homme. La première partie de cette thèse décrit l'outil que nous avons développé et qui permet à un opérateur de piloter et de superviser un robot d'une façon naturelle. Ce pilotage se fait par le geste sans avoir à se munir de dispositifs spéciaux. Le processus d'interprétation du geste est basé sur le codage de la configuration de la main détectée. La principale contribution de nos travaux consiste en la mise en place d'une nouvelle technique de reconnaissance de gestes statiques basée sur les moments Zernike. La deuxième partie traite de la synthèse visuelle et la création de l'information visuelle synthétique qui aide et qui guide l'opérateur dans l'exécution des ses tâches. Cette synthèse se fait de deux manières : génération de nouvelles vues synthétiques et incrustation d'objets virtuels dans une scène réelle. Pour réaliser ces deux partie, nous avons développé un formalisme basé sur le théorème de Desargues. Nous montrons comment ce théorème s'applique à une configuration de trois images et les propriétés propres à cette configuration. Ce formalisme suppose la connaissance du graphe de correspondance. Il a été égalmement utilisé pour calculer la mise en correspondance d'une série d'images.