De la fouille au musée : les musées de préhistoire : nouveaux lieux, nouvelles fonctions
Auteur / Autrice : | Anne Nivart |
Direction : | Jacques Maigret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication. Muséologie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jacques Maigret, Jean-Pierre Mohen, Jean-Guy Michard, Claude Patriat, Jean-Bernard Roy, Alain Schnapp, Michel Van-Praët |
Mots clés
Résumé
Depuis les années 1970, le nombre de fouilles archéologiques en France est en constante augmentation entraînant un accroissement de la masse documentaire à étudier et à conserver. Le mobilier suit une chaîne opératoire allant de la fouille au musée. De nouveaux lieux sont apparus correspondant à l'autonomisation et à la reconnaissance d'étapes intermédiaires. Les dépôts de fouilles ont pour fonction de stocker les objets le temps nécessaire à leur étude. Face aux contextes scientifiques, économiques et culturels contemporains, ces lieux tendent à se pérenniser. De nouveaux cadres d'emplois se sont créés pour les archéologues. Le musée, positionné en aval de la chaîne opératoire, est présenté comme un aboutissement logique avec deux principales possibilités de conservation : une dévolution à un musée existant ou la création d'un musée ex nihilo. Dans cette seconde perspective, un choix thématique a été fait en sélectionnant des musées de préhistoire, incluant des parcs de reconstitution, en France. Il s'est agi d'analyser le processus de création et les conditions de pérennisation des musées. Deux orientations témoignent d'alternatives de positionnement des musées dans la chaîne opératoire : entre une subordination à la recherche, ou une émancipation dans une perspective culturelle et patrimoniale.