La cithare chinoise qin : texte, image, musique
Auteur / Autrice : | Véronique Journeau Alexandre |
Direction : | François Picard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Résumé
La cithare chinoise qin est un paradoxe à plusieurs facettes : Simplicité de facture mais richesse de timbres et complexité de modes : la présentation de l'instrument est suivie d'un étude approfondie des modes musicaux chinois, et de leur organisation en système à connotation cosmologique. Simplicité de notation musicale mais complexité du jeu : les doigtés de trois traités chinois d'époques différentes sont traduits et comparés, avec une traduction inédite en français des 33 métaphores poétiques et picturales à l'appui du geste. Simplicité des mélodies mais difficultés de transcriptions : un modèle de transcription musicale sur portée en conservant l'écriture en tablature des sources anciennes est proposé dans une problématique musicologue versus interprète. Au delà des aspects techniques théoriques et pratiques dévoilant une richesse méconnue du public ordinaire, le connaisseur de la cithare qin est souvent aussi poète et calligraphe, ce qui explique en partie pourquoi, malgré une trace du qin dans les civilisations babylonienne et grecque de l'antiquité, cet instrument est resté spécifiquement chinois.