Les orchestres arabes modernes influencés de l'organologie occidentale et les problèmes d'acculturation
Auteur / Autrice : | Mohamed Ben Abderrazak |
Direction : | François Picard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Musique et musicologie (....-2000Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude C. Chabrier, Janine Cizeron, Borhane Erraïs, Mahmoud Guettat, Jean Lambert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche porte sur les grandes formations orchestrales arabes modernes du vingtième siècle, celles du Maghreb et d'Égypte. Ces nouveaux orchestres, voués à l'exécution d'un large répertoire ancien et moderne, ne rappellent en rien, ni dans leur constitution, ni dans leur interprétation et discours et encore moins dans leur esthétique les ensembles traditionnels : takht et jawq. Ils se caractérisent par l'usage permanent ou anecdotique d'une variété d'instruments de musique occidentaux, parfois incompatibles avec l'esthétique et le langage musical arabe et empruntent aux traditions musicales occidentales bon nombre de concepts nouveaux et de pratiques (usage de partitions, techniques d'écriture et d'interprétation, fixation du discours orchestral, etc. ), de modes d'organisation et de codes esthétiques. Cette thèse comporte huit parties consacrées respectivement : aux ensembles musicaux arabes anciens (jawq maghrébin et takht égyptien), aux ensembles de plein air (fanfares), aux grands orchestres maghrébins de musique traditionnelle, au théâtre lyrique arabe et aux arts de la scène, au cinéma chantant arabe, aux medias, aux grands orchestres de variété et aux instruments à clavier.