Vigilance et cognition : approche chronopsychologique de l'attention
Auteur / Autrice : | Claire Leconte-Lambert |
Direction : | Pierre Leconte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 1985 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Résumé
Le travail ici presente s'insere dans un vaste ensemble de recherches en chronopsychologie. Il s'est principalement interesse aux fluctuations ultradiennes, circadiennes et infradiennes de certaines activites cognitives telles que l'attention, mais il tente aussi d'en saisir l'apparition et l'evolution dans le temps. Si tres tot apparaissent des disparites entre les bebes quant a leur facon d'apprehender l'environnement, on constate encore que, de plus, les periodes privilegiees pour l'apparition d'une observation ''efficace'' ne se manifestent pas de facon aleatoire, a n'importe quel moment : elles font partie integrante d'un processus cyclique qui s'organise au fur et a mesure de l'evolution. A cote des divers rythmes biologiques mis en evidence chez l'homme, on constate que de nombreux facteurs de l'environnement, non seulement varient aussi de facon periodique, mais de plus sont susceptibles d'in fluencer les rythmes biologiques ( par exemple l'alternance jour-nuit semble jouer un role preponderant dans la mise en place de certains rythmes circadiens ). Or de nombreuses recherches ont mis en evidence d'une part l'existence de correlations entre la variabilite des comportements et celle des variables psychologiques, et d'autre part l'influence jouee par l'environnement sur ces variabilites. A partir de quand, au cours de la genese, ces phenomenes sont-ils observables ? quelles repercussions ces variabilites ont-elles sur l'evolution des activites cognitives ? d'autres travaux enfin ont releve de frequentes differences individuelles de rythme, de vigilance, de comportement, de niveaux de connaissance, celles-ci apparaissant avec le plus de pregnance au moment de la scolarisation. Ces differences peuvent-elles etre percues precocement ? comment evoluent-elles avec l'age ? peut-on determiner certains processus auxquels elles sont attribuables ?