Thèse soutenue

Comportements de santé et styles de vie des patients coinfectés par le VIH et VHC : impact sur l'accès aux soins et l'évolution clinique de l'hépatite C

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Auteur / Autrice : Issifou Yaya
Direction : Patrizia CarrieriFabienne Marcellin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pathologie humaine. Recherche clinique et santé publique
Date : Soutenance le 18/12/2018
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Sciences économiques et sociales de la santé & traitement de l’information médicale (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Marie-Christine Boutron-Ruault
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Christine Boutron-Ruault, Christian Laurent, Christian Pradier
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Laurent, Christian Pradier

Résumé

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Objectifs : Les objectifs principaux de cette thèse sont les suivants : 1) analyse de l’évolution du profil épidémiologique des patients coinfectés VIH-VHC initiant le traitement de l’hépatite C; 2) l’évaluation de l’impact des comportements de santé et des styles de vie sur l’évolution clinique de la maladie Résultats : J’ai pu mettre en évidence que le profil des patients coinfectés VIH-VHC initiant un traitement de l’hépatite C a changé en France avec l’évolution des traitements.Mes travaux ont permis de montrer que, chez les patients coinfectés VIH-VHC, une consommation élevée de café (3 tasses par jour et plus) diminue le risque de fibrose hépatique avancée. Cet effet bénéfique du café est également observé chez les patients coinfectés VIH-VHC avec une consommation élevée d’alcool. De plus, mes travaux ont mis en évidence une relation dose-dépendante entre la fréquence de consommation de cacao et la réduction du risque de fibrose hépatique avancée chez les patients coinfectés VIH-VHC. Par ailleurs, mes analyses n’ont pas mis en évidence un effet significatif de la consommation de café sur le risque de fibrose hépatique avancée chez les femmes coinfectées VIH-VHC. Enfin l’un des résultats marquant de la relation entre VHC et risque d’obésité qui est connue est que la guérison augmente davantage ce risque sur le long terme. Conclusion : Des interventions pour modifier certains styles de vie et comportements ont le potentiel de diminuer le risque de survenue ou d’aggravation de comorbidités, en particulier après la guérison VHC, un événement désormais atteignable pour tous les patients coinfectés.