Facture et jeu de la cithare chinoise qin sous la dynastie des Tang
Auteur / Autrice : | Li-Yu You |
Direction : | François Picard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique et musicologie |
Date : | Soutenance le 15/09/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche en Musicologie (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Durand-Dastès |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Despeux, Jean-Loïc Le Carrou, Marion Mäder, Lucie Rault |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Au croisement de la sinologie, de la philologie, de l’histoire, de la musicologie, de l’organologie et de la pratique instrumentale, cette recherche se donne pour objet d’approfondir notre connaissance de la facture et des techniques de jeu de la cithare chinoise qin sous la dynastie des Tang (618-907) en traduisant et analysant des sources peu exploitées de cette période, à savoir le traité Tang Chen Zhuo zhifa 唐陳拙指法 (Techniques de jeu [du qin] par Chen Zhuo des Tang) et 1468 poèmes évoquant cet instrument. En complément d’autres sources anciennes, l’étude du corpus des poèmes précise notamment l’origine des matériaux utilisés pour le qin, l’usage d’accessoires, l’identification de luthiers amateurs et professionnels, la constitution du répertoire, l’emploi et l’évolution des partitions.La traduction et édition critique du Tang Chen Zhuo zhifa sert de support à un travail d’inventaire et d’analyse typologique des gestes décrits dans ce traité. Les techniques de jeu de l’époque s’y révèlent dans leur étendue et leur diversité.Afin d’en faciliter leur compréhension, plusieurs doigtés font l’objet des reconstitutions filmées, conservées sur le DVD en annexe. Des analyses d’acoustique musicale effectuées sur une sélection de techniques se sont également avérées riches d’enseignements en révélant les fondements concrets et subtils sous-jacents au jeu du qin à l’époque des Tang.