La représentation des genres comiques et tragiques dans les écritures surréalistes entre 1910 et 1940
Auteur / Autrice : | Julien Remy |
Direction : | Béatrice Bonhomme |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue, Littérature et Civilisation Françaises |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Laboratoire : Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (Nice ; 2012-....) - Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (Nice) | |
Jury : | Président / Présidente : Frédérique Malaval |
Examinateurs / Examinatrices : Frédérique Malaval, Marie Joqueviel-Bourjea, Josiane Rieu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédérique Malaval, Marie Joqueviel-Bourjea |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les écritures et représentations surréalistes offrent, à partir de 1919, des visions nouvelles de la réalité, tributaires d’un ressenti original. S’éloignant de l’académisme et de l’imitation, celles-ci explorent l’inconscient, ouvert par le champ psychanalytique freudien, afin de tenter de cerner les pensées cachées. Le résultat des expérimentations et des jeux sémantiques des surréalistes laisse ainsi entrevoir des représentations absurdes où objets et définitions ne coïncident plus. C’est à partir de cette dissociation entre l’idée de la chose et de sa représentation que naissent certaines dimensions comiques et tragiques, réelles ou irréelles. Le surréalisme transcende et transgresse alternativement les normes communément admises par la société. Grâce à cette subversion, apparaissent des images novatrices. La poésie surréaliste cherche à dévoiler une réalité intérieure créée par l’imagination et une réalité extérieure formée par la pensée consciente. Un déséquilibre surgit alors et des indices sémiotiques nous laissent découvrir la vraie nature de chaque représentation. Tantôt burlesque, tantôt sublimée, la représentation de la vie et de la mort, prend une signification encore méconnue du grand public. En entrant dans le labyrinthe de l’analyse psychanalytique, les surréalistes ont créé une voie et se sont affranchis des courants artistiques précédents.