La gestion discursive de la relation interpersonnelle en classe d'espagnol comme langue étrangère : une étude sur les enseignants universitaires dans un programme d'échange intrenational à Valparaiso.
Auteur / Autrice : | Christian Rivera |
Direction : | Sophie Moirand, Juana Marinkovich Ravena |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Didactique des langues et des cultures |
Date : | Soutenance le 05/06/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Universidad católica de Valparaiso |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe d'accueil Didactique des langues, des textes et des cultures (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : José Carlos Herreras García |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Moirand, Juana Marinkovich Ravena, José Carlos Herreras García, Marcela Oyanedel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail a pour objet l’étude des procédures linguistiques employées par les enseignants universitaires d’espagnol comme langue étrangère dans la gestion discursive de la relation interpersonnelle avec les élèves. En partant d’une perspective discursive nous postulons que la gestion discursive de la relation interpersonnelle peut être considérée comme la manière dont l´enseignant, en qualité de parlant/producteur (et agent social), gère un ensemble de procédures linguistiques pour établir la relation interpersonnelle avec les élèves dans la salle de classe, en fonction des limites et possibilités qui encadrent son travail dans un espace social et un espace discursif. À partir de cette proposition nous avons déterminé que le sens de la gestion discursive dans le domaine didactique et pédagogique réfère spécifiquement à l'aide que l'enseignant, en sa qualité de compétent et facilitateur de l'apprentissage, fournit aux étudiants. En outre, selon nous, cette aide résulte d’une logique croisée dans laquelle convergent deux principes antinomiques: une hétéronomie et une autonomie discursive. En nous basant sur l’analyse des transcriptions de classes filmées et des entretiens avec les élèves, on montre que les procédures linguistiques employées par les enseignants correspondent au phénomène de la modulation et opèrent à deux niveaux, un micro et un macro fonctionnement. On confirme également que ces procédures se situent dans la logique croisées qui est propre au sens de l’aide. Néanmoins, on constate que la gestion discursive des enseignants qui se situe dans cette logique croisée est problématique dû à la distribution des procédures linguistique et son éventuel contre-sens.