Traduire les éditoriaux du magazine Le Point du français vers l'arabe : du texte d'opinion journalistique à travers l'analyse traductologique de l'information engagée et son expression condensée dans l'intitulation et l'humour
Auteur / Autrice : | Nidale Abisaad-Mohawej |
Direction : | Bernard Bosredon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage - linguistique |
Date : | Soutenance le 28/06/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Systèmes linguistiques, énonciation et discours (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Mary-Annick Morel |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Bosredon, Mary-Annick Morel, Salah Mejri, Irène Tamba |
Mots clés
Résumé
Ce travail examine les aspects particuliers de la traduction journalistique, plus précisément, la traduction de l’éditorial, en fonction de la nature propre de celui-ci ainsi que de l’écriture journalistique et s’efforce d’en déduire quelques observations éclairant la traduction des textes journalistiques d’opinion du français vers l’arabe. L’analyse des stratégies de traduction appliquées dans un corpus d’éditoriaux du magazine français Le Point fait apparaître l’impact important de la composante culturelle dans la traduction de ce type de textes. On a ainsi observé que les titres des éditoriaux étaient très marqués par le genre discursif et par la tradition journalistique dans lesquels ils s’inscrivent. Ces segments courts exigent une construction de sens complexe et rétroactive de la part du traducteur. L’éditorialiste français a tendance à mettre en œuvre différentes stratégies et techniques de persuasion dans son intitulation dont l’humour. L’étude du corpus montre que le traducteur doit tenir compte tout aussi bien des conventions d’écriture (en fonction du genre) que des stratégies de communications utilisées ( jeux de mots et intertextualité) pour rendre une traduction adaptée au contexte culturel du public cible. Notre recherche souligne également le poids de la culture de départ pour orienter la démarche globale des traducteurs face aux éditoriaux à traduire.