Thèse soutenue

Dépenses de santé et productivité du travail dans une économie vieillissante

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Auteur / Autrice : Paul Eliot Rabesandratana
Direction : Xavier ChojnickiLionel Ragot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 03/12/2015
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LEM - Lille Économie Management

Résumé

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La population française vieillit et continuera de vieillir dans l'avenir. Les conséquences négatives de cette mutation démographique sur l'économie sont bien connues. Cependant, l'ampleur de ces conséquences dépendra entre autre de l'évolution de la productivité du travail. Afin d'analyser l'évolution future de la productivité du travail en France, cette thèse s'est focalisée sur le rôle des dépenses de santé dans l'économie. En effet, d'un côté, les dépenses de santé, en améliorant la santé de la population, accroissent la productivité du travail. D'un autre côté, elles favorisent le vieillissement de la population en allongeant son espérance de vie. Ainsi, cette thèse vise à vérifier si les gains de productivité générés par les dépenses de santé sont suffisants pour annihiler les effets négatifs du vieillissement de la population. Nous démontrons théoriquement que les dépenses de santé privées génèrent une externalité positive améliorant l'efficacité du travail et par voie de conséquence la productivité du travail (Chapitre I). Cependant, nos résultats empiriques soulignent que cet effet positif n'est pas significatif dès lors que nous considérons les dépenses de santé qui restent à la charge des patients (Chapitre II). Les gains de productivité permis par l'amélioration future de la santé des français sont ensuite mesurés grâce à un modèle de comptabilité générationnelle. Les gains de productivité apparaissent non négligeables mais insuffisants pour annihiler les effets négatifs du vieillissement démographique (Chapitre III). Ce constat est confirmé par les résultats fournis par notre modèle d'équilibre général (Chapitre IV).