Thèse soutenue

Structures territoriales et formation de la communauté : aspects institutionnels et historiographiques dans la Rome républicaine

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Auteur / Autrice : Lola Querol
Direction : Michel TarpinIda Gilda Mastrorosa
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 14/12/2018
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE) en cotutelle avec Università degli studi (Florence, Italie). Storia, Archeologia, Geografia, Arte e Spettacolo
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire (Grenoble ; 2001-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire universitaire histoire cultures Italie Europe (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Ricardo González Villaescusa
Examinateurs / Examinatrices : Élisabeth Gavoille, Emanuela Rossi
Rapporteurs / Rapporteuses : Ricardo González Villaescusa, Sabine Lefebvre

Résumé

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L’objectif de cette étude est d'analyser les structures territoriales que nous identifierons et de mettre en évidence leurs liens avec la formation de la communauté. Dans cette perspective, il s'agira dans un premier temps d'identifier les éléments phares de l’organisation territoriale de la ville et de la construction identitaire romaine, éléments indispensables pour comprendre la territorialité de la communauté romaine. Nous nous pencherons ensuite sur les implications du franchissement des limites sacrées urbaines afin de déterminer le poids des espaces et celui des limites dans la définition des pouvoirs et des normes juridico-religieuses. L'immense territoire qui constitue l'empire de Rome est d'une extraordinaire complexité juridico-sacrée. Les anciens avaient déjà conscience de cet état de fait, lié à des normes politiques et religieuses que les érudits de l'époque impériale (Ier – Vème siècle de notre ère) ne maîtrisaient sans doute plus complètement. L'analyse détaillée, à la fois de la complexité territoriale, conceptuelle et fonctionnelle, ainsi que celle des rituels qui permettent de définir les statuts, contribuera à donner son sens à un état de fait qui ne peut pas s'expliquer uniquement par un « conservatisme religieux » romain, mais repose aussi sur une fonctionnalité réelle.