Thèse en cours

Phraséologie et "constructions préfabriquées" dans l'écrit scientifique : types et propriétés. Une application au domaine du génie électrique.
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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 08/04/2014. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Mai linh Nguyen Pham
Direction : Francis Grossmann
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences du langage Spécialité Français langue étrangère
Date : Inscription en doctorat le 01/03/2006
Soutenance le 08/04/2014
Etablissement(s) : Grenoble
Ecole(s) doctorale(s) : Langues, Littératures et Sciences Humaines
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LIDILEM - Laboratoire de linguistique et didactique des langues étrangères et maternelles

Mots clés

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Résumé

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Motivation du projet : L’Institut Polytechnique de Hanoï, est une des premières universités du Vietnam en ce qui concerne le domaine technique et technologique. Dans le cadre du programme des Filières Universitaires de l’AUF (FUF), l’IPH assume trois filières : Informatique, Génie Electrique, Agro-alimentaire. Au terme de leurs études, les étudiants encadrés dans ce programme doivent soutenir leur mémoire de fin d’études en français. Etant enseignante de français à l’IPH, nous avons pris conscience des difficultés linguistiques des étudiants dans la rédaction de leur mémoire. En dehors des problèmes concernant la grammaire, ils étaient confrontés également au choix et à l’utilisation des phraséologismes dans la langue scientifique. Les difficultés qu’ils rencontraient en la matière ont motivées notre décision de mettre l’accent sur ce champ lexical. A l’issue de leurs études universitaires, la plupart de ces étudiants poursuivent leurs études post-universitaires en France. Ils y doivent faire face à la rédaction de différents types d’écrits scientifiques : mémoire de stage, mémoire de fin d’études, article scientifique….. Auraient –ils les mêmes difficultés qu’avant ? Y aurait-il de nouveaux obstacles ? De quoi s’agit-il ? Quel outil pourrait les aider à la rédaction ? Trouver les réponses pour ces questions nous mène vers cette recherche. Objectifs D’après les résultats obtenus de la recherche « Etat des lieux, état des besoins : les pratiques langagières dans les disciplines autres que le français pour des étudiants vietnamiens », réalisée par les professeurs du Laboratoire Lidilem-Grenoble 3, France et ceux de l’Université de Pédagogie de Hochiminh-ville, Vietnam (2004 – 2007), la difficulté des étudiants provient en grande partie des différences de la culture, de la méthodologie de travail et de la façon d’enseignement-apprentissage. Notre travail de recherche essaie, en premier temps, de démontrer et d’expliquer l’existence des différences de la méthodologie de rédaction entre les universités en France et au Vietnam. Cette divergence nous emmènera vers un champ lexical commun parce qu’il sert dans les deux cas, à exprimer la méthodologie de recherche, mais utilisé différemment par les étudiants de deux pays en fonction de la méthodologie choisie. Nous visons à relever ce lexique dans les mémoires des étudiants vietnamiens rédigés en France et au Vietnam, puis à comparer et à expliquer en quoi consistent les difficultés causées par cette différence. En tenant compte des difficultés des étudiants du choix de lexique, nous envisageons de classer le champ lexical relevé dans l’étape précédente en vue de donner aux étudiants un outil aidant à la rédaction. Il existe actuellement plusieurs types de dictionnaires, cependant la plupart d’entre eux ne donne qu’une liste des mots et de leurs expressions sans préciser leurs nuances d’utilisation. Nous visons ici à un outil qui aide les étudiants non seulement sur le plan linguistique (trouver le mot et/ou l’expression approprié(e)), mais aussi sur le plan méthodologique (savoir les utiliser dans quel contexte). Enfin, dans le même but d’aider à rédiger un mémoire, nous voudrions proposer certaines pistes d’élaborer des exercices qui permettraient aux enseignants de les insérer dans les cours pour mieux orienter les étudiants dans la rédaction et aux étudiants de s’entraîner eux-mêmes. Hypothèses Nous formulons des hypothèses suivantes : 1. Il existe des divergences dans les exigences et dans la façon de rédaction du mémoire aux universités vietnamiennes et françaises. Les mémoires des étudiants écrits au Vietnam n’ont pas réellement une orientation de recherche. Donc, les étudiants doivent affronter des difficultés en rédigeant des mémoires en faisant des études en France. 2. Une des difficultés majeures qui sont issues de cette différence est l’utilisation du lexique scientifique. En comparant les deux types de mémoires, l’un écrit au Vietnam, l’autre en France, on pourrait structurer ce lexique dans le but d’aider les étudiants à rédiger mieux leur mémoire. 3. En tenant compte des différences de la méthodologie de rédaction et des difficultés linguistiques à affronter, on pourrait proposer certains types d’exercices en se basant sur les résultats obtenus.