Auteur / Autrice : | Guillaume Lonchampt |
Direction : | Geneviève Mathon, Giusy Pisano |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Arts |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2010 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LISAA - Littératures Savoirs et Arts |
Résumé
Le postulat de notre thèse est qu'à à partir de la fin des années 1960 et courant 1970, on remarque chez un certain nombre de réalisateurs influents une tendance à faire disparaître les frontières (ouverture) entre les différents univers du film de fiction (habituellement analysés comme diégétiques, extradiégétiques ou intérieurs - dissolution) au profit dun espace de la fiction plus vaste et sans frontières (expansion). Notre première partie interroge le contexte : après une étude du contexte politique, social, culturel et artistique puis cinématographique, nous analysons plus particulièrement les mouvements qui ont aussi tendance à mélanger et confondre réel et imaginaire tels le psychédélisme, la pensée utopique, l'auteurisme et lintériorité. Notre deuxième partie interroge la pertinence de l'analyse traditionnelle des relations entre images et sons sur notre corpus. Il apparaît que ces méthodes traditionnelles s'adaptent mal, nous proposons alors un autre type d'analyse plus approprié. Notre troisième partie correspond aux études de cas. Nous confrontons notre méthode d'analyse à notre corpus. L'analyse de l'année 1968 à travers 3 films pose les bases de l'héritage dont "bénéficient" les années 1970 quant à l'élaboration d'univers de la fiction "étendus". De 1969 à 1976, nous aborderons deux pratiques qui permettent la construction de ce type d'univers : la "partition sonore" et une intériorité envahissante. Enfin, nous présentons deux positions divergentes et majeures en 1977 qui indiquent deux directions représentatives et importantes prises alors et poursuivies dans les années 1980 voire au-delà.