Thèse soutenue

Le "desserrement logistique" : quelle responsabilité dans l'augmentation des émissions de CO2 des activités de messagerie ?

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Auteur / Autrice : Holimalala Rakotonarivo
Direction : Élisabeth GouvernalLaetitia Dablanc
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Transport
Date : Soutenance le 20/06/2014
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Systèmes Productifs, Logistique, Organisation des Transports, et Travail
Jury : Président / Présidente : Michel Savy
Examinateurs / Examinatrices : Jean Debrie
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Debrie, Michael Browne

Résumé

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Dans cette thèse, nous avons identifié les évolutions de localisation des agences de messagerie, et analysé les impacts de ces évolutions sur les mouvements de marchandises. Nous avons présenté le phénomène de desserrement logistique (éloignement des plates-formes logistiques du centre vers les banlieues, petite et grande couronne pour la région Île-de-France) qui a caractérisé ces établissements, des années 1970 jusqu’à ce jour. Nous avons pris l’exemple des agences de messagerie, qui sont les terminaux servant à organiser les tournées de collecte et de distribution des colis. Le phénomène centrifuge de la localisation des agences de messagerie est illustré par des cartes ; une analyse centrographique a été réalisée afin de quantifier le desserrement moyen de ces agences entre 1974 et 2010. Nous avons ensuite considéré trois entreprises différentes (Geodis Calberson, Chronopost, Sernam) pour calculer le bilan carbone (le calcul des émissions de CO2 d’une activité) de leurs activités de livraison et pour en isoler la part du desserrement logistique dans les émissions de CO2. Ce travail permet de montrer qu’en agissant sur la localisation des agences de messagerie, en les préservant et en leur réservant des implantations en zones denses à proximité des bassins de consommation, on agit directement sur l’une des sources des émissions de CO2 liées au transport des marchandises dans les villes et ouvrir d’autres pistes pour l’amélioration des bilans énergétiques