Juridictions nationales et crimes internationaux : De lavènement dune justice pénale internationale à leffectivité de la compétence universelle
Auteur / Autrice : | Regis Roger |
Direction : | Marius Tchendjou |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé, droit public, histoire du droit |
Date : | Inscription en doctorat le 17/01/2013 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Reims ; 2012-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches juridiques sur l'efficacité des systèmes continentaux (Reims, Marne) |
Résumé
L'idée d'une coopération entre la justice nationale et internationale pour la répression des crimes internationaux demeure un préoccupation majeure depuis la fin de la seconde guerre mondiale. De la mise en place des tribunaux militaires de Nuremberg à la consécration par le traité de Rome de 1998 de la Cour pénale internationale, la criminalisation et la répression des crimes internationaux ont connu des avancées sans précédent. Ce mouvement a contribué à créer des règles internationales universelles dans le cadre des Nations Unies, ainsi que des instances et des procédures visant à sanctionner les crimes les plus graves commis par des individus. L'Etat ne constitue plus un rempart en tant que sujet primaire de droit international et participe à la lutte contre l'impunité en reprenant à son compte les règles de droit pénal international et en se dotant de la faculté de juger les criminels internationaux présents sur son territoire. Pour autant Les Etats, à travers les juridictions étatiques, font-il usage de cette faculté ? Quelle réalité donner à l'application de ce principe de compétence universelle posé par le traité de Rome de 1998 portant statut à la Cour pénale internationale ? Cette thèse aura pour objet de faire un état des lieux de la répressions des crimes internationaux tant par les instances internationales que par les juridictions nationales, d'en donner les limites et perspectives éventuelles.