Les politiques décentralisatrices. La gouvernance territoriale : entre ambition(s) et réalité(s)
Auteur / Autrice : | June Bretonnet |
Direction : | Jean-Marc Maillot |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 08/12/2009 Soutenance le 05/12/2013 |
Etablissement(s) : | Montpellier 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CREAM - Centre de recherches et d'études administratives de Montpellier |
Résumé
Le processus de Décentralisation engagé en France avec l'entrée en vigueur des ''Lois DEFFERRE, le 2 mars 1982, sous l'autorité du gouvernement Mauroy, fête son trentième anniversaire. Annonciateur d'un mouvement sans précédent, l'Acte I de la Décentralisation a offert de nouvelles perspectives au droit des collectivités territoriales et aux domaines législatifs corolaires. Les lettres de noblesse de l'acte I acquises, jetant les fondations de la démarche décentralisatrice, il a fallu attendre la consécration du 28 mars 2003 pour que l'organisation territoriale de la Frac soit constitutionnellement décentralisée. Afin de réformer les institutions de la Vème, à l'initiative présidentielle de Nicolas SARKOZY, un Comité de réflexion et de propositions sur la modernisation et le rééquilibrage des institution, dit ''Comité Balladur'' voit le jour. Le 5 mars 2009, 20 propositions réunies au sein du rapport ''Il est temps de décider'' sont remises au Président de la République, ouvrant là, le vaste chantier territorial de l'acte III. En dépit de nombreux mois de débats parlementaires, une version édulcorée du projet de loi est adoptée. La loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 portant Réforme des collectivité territoriale est votée. La réforme est jugée ''inachevée'', imparfaite, encore à l'état de latence par l'ensemble de la classe politique et des analystes. Malgré un contexte contraint par l'européanisation des structures territoriales, de la diminution des finances publiques et des corporatismes de tous horizons, la réforme territoriale de 2010 parvient à faire émerger une bipolarisation de l'architecture territoriale française. De nouvelles formes souples, non institutionnalisées de coordinations territoriales apparaissent, plaçant l'espace politico-administratif entre les mains des gouvernements locaux et de la gouvernance territoriale.