Les traités de mathématiques dans la région de Montpellier aux XIVe et XVe siècles

Mathematical treatises in the Montpellier region in the 14th and 15th centuries

• Auteur / Autrice : Romain Fauconnier
• Direction : Patrick Gilli, Genevieve Dumas
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Histoire : spécialité histoire médiévale.
• Date : Inscription en doctorat le 01/10/2012
• Etablissement(s) : Montpellier 3
• Ecole(s) doctorale(s) : Langues, littératures, cultures, civilisations - ED 58

Mots clés

Mots clés libres

Histoire des mathématiques

Histoire intellectuelle

Transmission des savoirs

Histoire urbaine

History of Mathematics

Intellectual history

Transmission of knowledge

Urban history

Résumé

Cette thèse est présentée dans l’espoir de pouvoir apporter de nouvelles contributions à des aspects multiples de l’histoire de la région de Montpellier aux XIVe et XVe siècles, en utilisant des sources peu étudiées jusqu’ici. Celles-ci, des traités d'arithmétique marchande, dit "traités d'abbaque", ont été rédigés en italien, occitan puis français, de manière précoce comparativement à l'ensemble des traités de ce genre (la plus ancienne remontant à 1307, tandis que les premiers traités à parler d'algèbre en langue italienne à nous être parvenus ont été écrits à Montpellier), principalement à Montpellier mais aussi dans l'ensemble des régions occitanes et provençales, jusqu'en Avignon. Cette étude s'attache à déterminer le savoir et la pratique mathématiques transmis par les maîtres d’abbaque à la fin du Moyen Âge, et de là d’en faire ressortir des éléments de la culture scientifique des milieux marchands et plus généralement urbains. Elle répond à deux principaux intérêts. Tout d'abord il s'agit d'apporter une analyse de sources montpelliéraines peu étudiées jusqu’ici. Existe-t-il alors une "tradition" propre à Montpellier et à sa région concernant l'enseignement, le développement, la transmission et l'application des savoirs mathématiques ? Quelles sont les influences scientifiques des règles, problèmes et savoirs mathématiques qui sont développés dans ces traités ? Ensuite, il s'agit d'apporter une contribution nouvelle dans l’histoire intellectuelle, culturelle et sociale de la ville de Montpellier, à travers l'utilisation de sources "non mathématiques" (notariales, comptables, comptes de clavaire, compoix, livres de raison, par exemple).