Auteur / Autrice : | Amélie Mauroux | |
Direction : | Bertrand Villeneuve | |
Type : | Projet de thèse | |
Discipline(s) : | Sciences économiques | |
Date : | Inscription en doctorat le 16/11/2012 | Soutenance le 08/02/2016 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) | |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) | |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’Economie de Dauphine (Paris) | |
Etablissement de préparation de la thèse : Université Paris-Dauphine, Autre type, Etablissement de préparation de la thèse |
Résumé
Comprendre comment les ménages modifient leurs choix après la mise en place de politiques publiques est indispensable pour apprécier leur efficacité. En effet, des biais dits comportementaux peuvent néanmoins atténuer l’effet attendu de l’action publique. Cette thèse propose une évaluation ex post de deux politiques environnementales en France : un instrument économique, le crédit d’impôt développement durable (CIDD) pour l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements, et un instrument réglementaire, les politiques de prévention des risques majeurs. Les chapitres 2 et 3 apportent des éléments d’évaluation sur l’effet incitatif du CIDD suite à un changement de barème et mesure l’ajustement à fois du recours (déclarants additionnels) et des montants déclarés (dépenses additionnelles). Les chapitres 4 à 6 évaluent dans quelle mesure les politiques de prévention des risques naturels et industriels d’information préventive (Information Acquéreur Locataire, IAL) et de maîtrise de l’urbanisme (Plan de Prévention des Risques, PPR) impactent les marchés immobiliers dans les zones à risques, et donc affectent la perception des risques des ménages et leurs choix résidentiels.