Les batucadas en France : incorporations et représentations du Brésil au XXIe siècle
Auteur / Autrice : | Ana Paula Alves Fernandes |
Direction : | Idelette Muzart Fonseca dos Santos, Myrian Sepulveda dos Santos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures et civilisations romanes : Portugais |
Date : | Soutenance le 12/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Universidade do Estado do Rio de Janeiro |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Études romanes (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Régis Tettamanzi |
Examinateurs / Examinatrices : Idelette Muzart Fonseca dos Santos, Régis Tettamanzi, Jean-Marie Pradier, Edilene Matos | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marie Pradier, Edilene Matos |
Mots clés
Résumé
Les premiers orchestres percussifs appelés « batucadas » apparaissent en France à partir des années 1970, inspirés des rythmes brésiliens tels que le samba, le samba-reggae et le maracatu. Le nombre d’associations fondées pour encadrer l’activité de ces orchestres est en forte augmentation depuis les années 2000, dans le sillage d'une vague d’ouverture aux musiques « du monde ». En effet, dans la société française, la diffusion cette musique populaire et collective repose aussi bien sur ses caractéristiques formelles et esthétiques que sur une image consacrée du Brésil comme nation métisse. Dans un contexte contemporain où la diversité culturelle est de plus en plus soutenue, l’amour pour ces rythmes des « Autres » peut révéler bien des choses sur la société où ils s’incorporent. De fait, les rencontres culturelles au cœur de cet environnement remettent à jour les relations de pouvoir historiques entre Afrique, Brésil et Europe. Plaisirs esthétiques, revendications identitaires et négociations activées en situation, telles sont les dynamiques manifestées par le discours et les performances des joueurs francophones.