L’évolution du rôle du Conseil Economique et Social des Nations-Unies : recherche sur la gouvernance internationale du développement
Auteur / Autrice : | Rodney Bourgoin |
Direction : | Gérard Cahin |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit international |
Date : | Inscription en doctorat le 16/10/2012 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Panthéon-Assas |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit international, droit européen, relations internationales et droit comparé (Paris ; 1992-....) |
Résumé
Cette recherche a pour objet la détermination et l’analyse du cadre juridique dans lequel s’inscrit la problématique du développement aujourd’hui au sein des Nations-Unies et d’y situer à travers l’étude du rôle de son organe chargé des questions économiques et sociales la place qu’elle y occupe. À son terme elle permettra de connaître et d’ évaluer l’influence réelle des Nations Unies sur ces questions par rapport aux acteurs institutionnels intergouvernementaux « concurrents » ainsi que la qualité des relations qu’elle entretient avec eux, sur la base de ces « corps de normes » de droit international qui s’y rapportent. Les aspects positifs et les limites des pratiques institutionnelles qui en découlent méritent d’être mis en évidence. Quelle est la spécificité de ce Conseil mal connu chargé par la Charte du secteur le plus discuté des relations internationales contemporaines ? Quelle est en matière de développement dans une perspective fonctionnelle la contribution du Conseil à la coopération à la fois normative et opérationnelle ? En quoi son renforcement est-il fondamental dans le processus de réforme des Nations Unies ? Comment le Conseil, organe principal au second degré et au domaine de compétence étendue, est-il parvenu à s’adapter sur le plan institutionnel comme sur celui de ses pouvoirs ? Il lui revient en effet de maintenir le cap dans un invraisemblable contexte institutionnel où interviennent les organes proliférants des Nations-Unies, le relais politique des groupes étatiques, les sommets plus ou moins larges et de toute nature, sans oublier les acteurs transnationaux dans leur diversité illimitée. Dès lors difficilement pourra se faire l’économie d’analyses sur la fragmentation du droit international du développement. De même aussi sur le phénomène institutionnel sans doute essoufflé et apparemment en quête d’autres formes de gouvernance en matière de coopération pour le développement.