Aspects de l'opéra-comique sous la Révolution : l'évolution du goût et du comique aux théâtres Favart et Feydeau entre Medée (1797 et L'Irato (1801).
Auteur / Autrice : | Maxime Margolle |
Direction : | Jean Gribenski |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Musique et musicologie |
Date : | Inscription en doctorat le 06/10/2009 Soutenance le 25/11/2013 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | Lettres, pensées, arts et histoire ''civilisation et littérature de l'antiquité à nos jours''Ed 525 |
Résumé
L'opéra-comique en tant que genre se construit pendant l'ancien régime, et plus précisément le xviiie siècle. a la veille de la révolution, il présente une certaine homogénéité et peut se définir comme une forme de théâtre lirique où se mèlent des épisodes chantés et des épisodes parlés. les sujets sont empruntés à la réalité quotidienne et le dénouement est généralement heureux.cependant, dès 1790, le genre va connaître des bouleversements profonds dus à une nouvelle génération de compositeurs : cherubini, lesueur, méhul, steibelt. ne réussissant pas à accéder à la scène de l'opéra, ils font jouer leurs oeuvres dans des théâtres d'opéras-comiques, plus accessibles : les salles feydeau et favart. ils se voient contraints de se plier à la règle du genre (l'alternance d'épisodes parlés avec des épisodes chantés). ainsi naissent des oeuvres telles que euphrosine (1790) et stratonice (1792) de méhul, roméo et juliette (1793) de steibelt, ou encore médée (1797) de cherubini qui, par l'atmophère et le caractère tragique de leurs livrets, rompent avec l'opéra-comique tradionnel. de plus, le style de musique utilisé par les compositeurs de cette nouvelle génération, influencés par les oeuvres de gluck, fait de ces oeuvres de grands opéras. toutefois, vers 1798, il semble que l'on s'éloigne du drame pour aller vers un opéra-comique humoristique et distancié. ce changement d'esthétique est attesté par des écrits de l'époque. ainsi, cette étude s'attachera à comprendre cette évolution du goût, par une analyse fine des salles, du répertoire et de la réception des oeuvres (créations et reprises confondues).