La représentation du groupe associatif SOS auprès des pouvoirspublics : les acteurs et leurs pratiques
| Auteur / Autrice : | Isabelle Gaudefroy |
| Direction : | Guillaume Courty |
| Type : | Projet de thèse |
| Discipline(s) : | Science Politique |
| Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2025 |
| Etablissement(s) : | Amiens |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CURAPP-ESS Centre Universitaire de recherches sur l'Action Publique et le Politique. Epistémologie et Sciences et Sociales |
Mots clés
Résumé
Le projet de thèse porte sur l'étude de la représentation du Groupe associatif SOS auprès des pouvoirs publics à différents niveaux. Fondé par Jean Marc Borello (notamment) dans les années 1980 à Marseille pour aider les personnes dépendantes, ce groupe n'a cessé de croître. En 2025, il compte plus de 850 entités qui se répartissent dans des secteurs d'activités marchands et non marchands divers (solidarité, santé, jeunesse, grand âge...). Les indicateurs de réussite promus par le groupe sont les mêmes que ceux des entreprises marchandes qui évoluent dans l'économie de marché et non l'économie sociale et solidaire. Les rapprochements opérés entre ces structures s'observent au niveau politique : contribution de certains membres du groupe à des Commissions parlementaires, soutien au projet puis à la loi Hamon. Au niveau économique, les entreprises à impact peuvent dorénavant répondre aux appels d'offres du secteur solidaire ; Borello a par ailleurs reçu une récompense au Forum de Davos qui permet des rencontres entre grands entrepreneurs au niveau international. De plus, la mise en place d'organes de représentation type syndicat (MOUVES) ; d'expertise (SOS Consulting, fusions avec des associations ) contribuent à étendre sa taille, son capital d'autochtonie, son influence (de leader) tant sur le marché de l'ESS qu'auprès des instances politiques. Le groupe déploie ainsi des antennes de manière décentralisée et sur plusieurs champs du monde associatif contribuant ainsi à étendre la promotion de ses compétences. Notons que les trois-quarts des financements du groupe proviennent du public (union européenne, Etat, CAF, régions ). Dès lors des questions se posent quant aux outils conçus par le groupe pour se promouvoir et construire une image auprès de multiples interlocuteurs. Quelles sont les différentes structures du groupe identifiées comme telles ou non qui contribuent à sa représentation ? Auprès de quels champs ? À quels niveaux ? À quel point l'expertise du groupe - du fait de son ancienneté et de sa maîtrise des questions de l'économie sociale et solidaire - est suggérée (quels canaux), mobilisée (par quels organes) pour créer des marchés ou répondre à des besoins existants ? Pour répondre à ces questions, nous allons cartographier les organes dédiés à la représentation du groupe et mettre en évidence leurs liens avec les pouvoirs publics. Tenter d'entrer en relation avec des personnels du groupe ou d'instances politiques travaillant avec lui. Nous allons également étudier les rapports d'organes divers (Haute Autorité de la Transparence de la Vie Publique, rapports IGAS relatifs au secteur associatif ou encore les rapports d'activités du groupe.