Thèse en cours

Simulation du transport de particules en réalité virtuelle – Mécanique des fluides accélérée par intelligence artificielle

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Titouan Laot
Direction : Sébastien Kiesgen de richter
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Énergie et Mécanique
Date : Inscription en doctorat le 15/10/2025
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : SIMPPÉ - SCIENCES ET INGENIERIES DES MOLECULES, DES PRODUITS, DES PROCEDES ET DE L'ÉNERGIE
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LEMTA – Laboratoire Energies & Mécanique Théorique et Appliquée
Equipe de recherche : Groupe Energie et Transferts

Résumé

FR  |  
EN

La thèse proposée s'articulera autour de la mise en œuvre de réseaux de neurones pour la prédiction du transport de particules dans des simulations interactives de réalité virtuelle. L'objectif est de quantifier en temps réel la contamination déposée sur des équipements ou opérateurs lors de revues de scénario en réalité virtuelle, ceci dans une approche ALARA. L'émergence des méthodes de mécanique des fluides accélérée par intelligence artificielle rend possible le fait d'obtenir des résultats de CFD en temps quasi-réel et ainsi de pouvoir calculer les lignes de courant de l'air ainsi que le transport de particules. Une application est également envisagée en réalité augmentée pour l'assistance à l'exploitation notamment en boite à gants (visualisation des champs de vitesse de l'air et des zones de dépôt de poussières contaminantes). Après un état de l'art sur l'utilisation de méthodes de machine learning pour des études de CFD et un état de l'art sur l'adhérence des particules au champ fluide et sur l'arrachement de particules, une base de simulations de CFD sera construite et servira à l'entraînement d'un réseau de neurones. Ces deux dernières étapes impliqueront le recours à des moyens de calculs intensifs. Le réseau de neurones entraîné aura pour but de prédire le champ de vitesse de l'air en temps réel en réalité virtuelle, ce qui permettra de simuler le transport de particules et de quantifier la contamination déposée sur des objets d'intérêt. Une étape de validation expérimentale sera menée sur une boîte à gants instrumentée (détecteurs de particules permettant de déterminer la granulométrie et la concentration de particules) pour confronter les résultats du modèle.