Thèse en cours

Etude comparée de cas d'ouverture du contrôle de légalité en droit français et en droit anglais

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Laure Weymuller
Direction : Benoît PlessixDenis Baranger
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit Public
Date : Inscription en doctorat le 01/09/2017
Etablissement(s) : Université Paris-Panthéon-Assas
Ecole(s) doctorale(s) : Droit public interne, science administrative et science politique - Georges Vedel
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en droit administratif

Résumé

FR  |  
EN

En France et en Angleterre, il existe une notion visant génériquement les cas dans lesquels les juridictions peuvent, une fois la recevabilité d'une requête admise, exercer un contrôle des actes administratifs : en France, les « cas d'ouverture », expression principalement utilisée, en droit administratif, dans le cadre du recours pour excès de pouvoir ; en Angleterre, les grounds of review, appliqués dans le cadre du judicial review, la procédure qui permet le contrôle judiciaire à la fois des autorités administratives et des juridictions inférieures. Si, dans les deux systèmes, ces cas ouvrent un contrôle limité à la légalité, mais aujourd'hui souvent très large, des actes administratifs, l'idée sous-jacente des cas d'ouverture et des grounds of review est pourtant celle d'une limitation : le contrôle juridictionnel des actes administratifs n'est en principe ouvert que pour sanctionner certains types de vice précisément identifiés, à l'exclusion de toute autre forme de ce qu'on pourrait estimer comme une mauvaise administration. La thèse consiste en une enquête historico-comparative sur cette limitation substantielle du contrôle juridictionnel des actes administratifs, afin de comprendre, en remontant aux origines de la notion d'« ouvertures », ce qu'elle signifiait initialement, comment elle a évolué sous l'influence des transformations constitutionnelles et des spécificités propres aux systèmes français et anglais et si elle est toujours pertinente aujourd'hui pour appréhender l'étendue du contrôle des actes administratifs.