Traduction et commentaire du Breviarium Novellarum Theodori
| Auteur / Autrice : | Nicolas Valente |
| Direction : | Philippe Cocatre-zilgien, Béatrice Caseau |
| Type : | Projet de thèse |
| Discipline(s) : | Histoire du droit et des institutions |
| Date : | Inscription en doctorat le 28/10/2021 |
| Etablissement(s) : | Université Paris-Panthéon-Assas |
| Ecole(s) doctorale(s) : | Histoire du droit, philosophie du droit et sociologie du droit |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'histoire du droit |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse souhaite mettre sous le feu des projecteurs le droit des Novelles de Justinien par le truchement d'un abrégé, dit le Breviarium Novellarum Theodori. Le droit des Novelles pose de nombreuses difficultés de compréhension pour deux raisons principales. La première est que Justinien a fait du latin la langue du droit de l'Empire romain d'Orient. Les Novelles, qui sont rédigées en grec, sont donc une pensée latine exprimée en grec. La deuxième est le changement dans le style. La brièveté impératorienne laisse sa place à une expression plus riche. C'est pourquoi ces lois ont fait l'objet d'épitomés, notamment par des praticiens du droit et des enseignants de droit. La particularité de l'épitomé de Théodore est qu'il est le plus proche de la Collection grecque des 168 Novelles. C'est donc une source très précieuse pour l'explication des Novelles. Elle nous est transmise par une faible tradition manuscrite. Le plus important manuscrit est le Ms. Athonensis Μεγίστης Λαύρας Θ 65 qui a été édité par ZACHARIAE VON LINGENTHAL en 1843. Cette édition ne présente pas de défauts majeurs sur le fond, mais mérite d'être rafraîchie en tenant compte des études des byzantinistes. En outre, l'épitomé ne connaît aucune traduction en langues modernes et aucun commentaire global. En comblant cette lacune historiographique, cette thèse permettra de répondre à trois grandes problématiques qui continuent de diviser les historiens : la question du but de l'épitomé, celle de la sensibilité juridique de son auteur et celle de l'exactitude juridique de l'uvre. L'objectif principal étant surtout d'établir si Théodore d'Hermoupolis, dans son épitomé, a bien saisi les finalités pratiques du droit des Novelles.