Juridiction, autorité de la chose jugée et autonomie procédurale
Auteur / Autrice : | Manfredi Latini vaccarella |
Direction : | Cécile Chainais, Roberta Tiscini |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Panthéon-Assas en cotutelle avec Università di Roma - « La Sapienza » |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit privé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de droit civil |
Mots clés
Résumé
Cette thèse doctorale examine l'influence de la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) sur le droit processuel en Italie et en France. Elle s'intéresse en particulier à trois aspects fondamentaux : la juridiction, l'autorité de la chose jugée et l'autonomie procédurale. L'étude analyse comment la CJUE, à travers ses arrêts, façonne la compétence des tribunaux nationaux et la reconnaissance des décisions judiciaires dans le cadre de l'Union européenne, tout en respectant les spécificités des systèmes judiciaires italiens et français. Le concept d'autonomie procédurale est central, dans la mesure où il reflète la tension entre l'uniformisation des règles au niveau européen et le respect des traditions nationales. La thèse explore comment ces interactions influencent le fonctionnement des juridictions internes, en mettant en lumière les différences et les points communs entre les systèmes judiciaires italien et français. Finalement, elle vise à démontrer comment la jurisprudence européenne a redéfini les contours de l'indépendance procédurale des États membres dans un cadre juridique en constante évolution.