Thèse en cours

Les indices de référence

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Auteur / Autrice : David Horowitz
Direction : Antoine Gaudemet
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit privé et sciences criminelles
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2018
Etablissement(s) : Université Paris-Panthéon-Assas
Ecole(s) doctorale(s) : Droit privé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche en droit des affaires de Paris (IRDA de Paris

Mots clés

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Résumé

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La thèse porte sur les indices de référence, à savoir les indices financiers (tels que le CAC 40, le SBF 120, ou encore le Libor). L'angle adopté consiste à étudier les deux faces de ces outils : tout d'abord leurs modalités d'utilisation, et par la suite leurs modalités de production. Dans ce cadre, cette étude commence par mettre en exergue les incertitudes juridiques afférentes à l'emploi de ces outils. Tout d'abord au sein du contrat indexé, car l'indexation contractuelle est en vérité bien plus périlleuse que ne l'estime classiquement la doctrine. Par ailleurs des incertitudes juridiques sont également à mettre en évidence au sein de la gestion collective, laquelle recourt aux indices de référence d'une manière très singulière. La thèse met ensuite en évidence le caractère inachevé du cadre de responsabilité des producteurs d'indices de référence. Le droit positif se focalise sur les manipulations d'indices de référence, lesquelles consistent à fausser le calcul de ces outils, en vue, généralement, d'y bénéficier au moyen de contrats indexés. Certes, le cadre visant à prévenir et réprimer ces agissements semble robuste, ainsi que nous le démontrons. Néanmoins, d'autres enjeux ayant trait à la production d'indices de référence semblent négligés par le droit positif. Premièrement, les risques posés par les indices de référence ESG. Secondement, il est nodal d'observer que la concurrence sur le marché de la fourniture d'indices de référence est relativement déficiente, ainsi que l'ont démontré l'AMF et la FCA. À cette aune, une véritable réglementation sectorielle semble nécessaire.