Les rentes constituées en France au XIXe siècle
| Auteur / Autrice : | Oualid Haddad |
| Direction : | Philippe Cocatre-zilgien |
| Type : | Projet de thèse |
| Discipline(s) : | Histoire du droit et des institutions |
| Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2015 |
| Etablissement(s) : | Université Paris-Panthéon-Assas |
| Ecole(s) doctorale(s) : | Histoire du droit, philosophie du droit et sociologie du droit |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'histoire du droit |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La thèse est préparée à l'Université Paris II Panthéon-Assas sous la direction du professeur Philippe Cocatre-Zilgien. Elle porte sur « les rentes constituées en France au XIXème siècle ». Il s'agit de reconstituer le régime juridique de ces rentes et son évolution à partir des actes de constitution de rente, de la jurisprudence et de la doctrine civiliste. La thèse est introduite par un rappel historique concernant l'apparition de ces rentes et leur développement. Il s'agit d'évoquer les liens étroits qui lient la limitation du prêt à intérêt à l'époque médiévale et la nécessité de développer des mécanismes alternatifs de levée de capitaux. Les rentes constituées en échange de l'aliénation d'un capital ou d'effets mobiliers sont alors parfois assimilées à de l'usure déguisée et considérées comme illicites, parfois tolérées à certaines conditions. J'étudie ensuite ces rentes à l'époque moderne avant d'envisager le droit intermédiaire. Les développements portent sur l'évolution des rentes constituées essentiellement au cours du XIXème siècle (avec toutefois des développements relatifs à la fin du XVIIIème et au début du XXème siècle). La thèse s'intéresse à l'identification de cette notion et à son régime juridique au XIXème siècle.