Le pouvoir discrétionnaire du Procureur de la Cour pénale internationale
Auteur / Autrice : | Andréa Feuillatre |
Direction : | Julian Fernandez |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 06/10/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Panthéon-Assas |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit international, droit européen, relations internationales et droit comparé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Thucydide. Analyse et recherche en relations internationales |
Mots clés
Résumé
Le Statut de la Cour pénale internationale, adopté à Rome en 1998, consacre l'avènement d'une institution pénale permanente et indépendante,confiant à son unique Procureur la responsabilité d'enquêter et de poursuivre les auteurs de crimes internationaux. Cet organe international bénéficie d'un large pouvoir discrétionnaire qui s'exerce à divers stades de la procédure. Sa marge d'appréciation a été pensée pour l'éloigner des intérêts politiques des Etats et pour promouvoir son indépendance et impartialité. Toutefois, les contours de ce pouvoir restent imprécis et son exercice varie en fonction de la politique du Procureur en place. En pratique, l'utilisation de critères aléatoires fait craindre un certain arbitraire et une politisation du Bureau du Procureur. Or, loin d'être absolue cette prérogative est assujettie à un contrôle judiciaire et politique. Au travers d'une analyse juridique des textes officiels de la Cour et de leur pratique, cette étude propose de déterminer les fondements, la nature mais aussi l'étendue et les limites de ce pouvoir discrétionnaire accordé au Procureur de la CPI.