L'inexécution de bonne foi
Auteur / Autrice : | Alexandre Breteau |
Direction : | Jean-jacques Ansault |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2021 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Panthéon-Assas |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit privé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de droit civil |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
En instituant, à l'article 1221 du Code civil, la figure du « débiteur de bonne foi », la loi de ratification du 20 avril 2018 renoue peut-être explicitement, plus qu'elle n'innove, avec la figure du « débiteur malheureux et de bonne foi » (Anc. art. 1268 C. civ.) : ce débiteur objectivement confronté à des difficultés d'exécution (ce en quoi il est malheureux) à qui l'on ne peut imputer à faute (ce en quoi il est de bonne foi) son inexécution. Si l'idée demeurait jusque-là implicitement sous d'autres mots et dans d'autres Codes, peut-être convient-il de repenser l'incidence de l'absence de faute sur les sanctions de l'inexécution des obligations contractuelle et extracontractuelle. Après tout, a-t-on dit, si la faute qualifiée aggrave la situation du débiteur, pourquoi l'absence de faute ne pourrait-elle pas l'améliorer ?