Thèse en cours

L'imputation des infractions à la personne morale

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Auteur / Autrice : Clara Amsallem
Direction : France DrummondDidier Rebut
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit privé et sciences criminelles
Date : Inscription en doctorat le 05/12/2022
Etablissement(s) : Université Paris-Panthéon-Assas
Ecole(s) doctorale(s) : Droit privé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche en droit des affaires de Paris (IRDA de Paris

Mots clés

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Résumé

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En droit pénal, la question de l'imputation des infractions à la personne morale semblait réglée. La personne morale est responsable des infractions commises pour son compte par son organe ou ses représentants. Toutefois, certaines décisions jurisprudentielles récentes sont venues étendre le champ d'application de l'imputation. Également, le développement d'autorités publiques dotées d'un pouvoir de sanction quasi-pénal interroge. La personne morale est parfois responsable au premier chef, parfois par ricochet. Les règles d'imputation en cette matière, sont plus souples que celles appliquées en droit pénal. Pourtant, ce dernier s'en inspire. Face à ces évolutions, il était nécessaire de revenir sur le mécanisme d'imputation. Quels sont les contours de la responsabilité des personnes morales en matière répressive ? Le droit positif doit-il s'adapter aux nouvelles réalités pratiques ? Si oui, quels critères d'imputation retenir ? Peut-on trouver des fondements théoriques solides et pérennes à l'imputation des infractions à la personne morales, pouvant réconcilier évolutions du droit positif - présentes et potentielles - et principes essentiels du droit pénal ? Ou cette étude est-elle vouée à chercher la réponse à la « quadrature du cercle » ?