Thèse en cours

Cartographier les circuits de commande motricemodulés par la dopamine

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Auteur / Autrice : Ninon Peysson
Direction : Claire WyartPierre Pouget
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Inscription en doctorat le 05/05/2025
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut du cerveau et de la moelle épinière
Equipe de recherche : Sensory Spinal Signaling

Mots clés

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Résumé

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Les troubles moteurs de Parkinson sont associés à une perte d'innervation dopaminergique. La dopamine joue un rôle important dans la locomotion volontaire, notamment au niveau de la région mésencéphalique locomotrice (MLR). Dans ce locus, des terminaisons dopaminergiques s'apposent sur les neurones du noyau pedunculopontin (PPN) et du noyau cuneiforme (CnF). Le MLR a été initialement caractérisé fonctionnellement par les observations que des stimulations électriques ciblées du CnF ou de la partie caudale du PPN déclenchent la locomotion. Néanmoins, chez la souris, l'activation optogénétique ciblée des neurones glutamatergiques déclenche de manière fiable la locomotion tandis que celle des neurones cholinergiques ou GABAergiques n'engendre pas de réponse. Les réponses locomotrices à des stimulations optogenetiques des neurones glutamatergiques de diverse parties rostrocaudales du PPN sont variables. On pourrait l'expliquer par l'hétérogénéité des neurones du PPN, tant par leur nature que par leurs profils de projection-plus complexes que pour ceux du CnF-avec des connections au medulla, à la moëlle épinière et au ganglion basal. Mon projet de doctorat ciblera ces questions : Quelles sont les dynamiques de l'activité des neurones du PPN ? Comment les neurones du PPN conduisent ils à l'initiation ou à l'arrêt de la locomotion en conditions physiologiques et dans des modèles de la maladie de Parkinson? Pour ce faire, j'utiliserai la microscopie à 2 photons pour imager l'activité neuronale. L'holographie numérique combinée à l'optogénétique me permettra de stimuler des neurones uniques sur l'ensemble des neurones du PPN de la larve du poisson zèbre. Au stade larvaire, cet organisme modèle transparent, petit et génétiquement accessible est idéal pour l'imagerie de circuits in vivo. Mon hypothèse principale est que l'activation de neurones uniques dans le PPN peut soit initier, soit arrêter la locomotion en fonction de leur localisation, leur connectivité et de la nature des neurotransmetteurs qu'ils libèrent.