Facteurs associés à la progression de l'arthrose digitale et recherche de biomarqueurs sériques de l'arthrose digitale érosive : études menées sur la cohorte DIGICOD
Auteur / Autrice : | Janvier Murayire |
Direction : | Jérémie Sellam |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Bioinformatique et biologie des systèmes |
Date : | Inscription en doctorat le 09/04/2025 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université en cotutelle avec Université nationale du Rwanda |
Ecole(s) doctorale(s) : | Physiologie, physiopathologie et thérapeutique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche Saint-Antoine |
Equipe de recherche : Articular and systemic drivers of osteoarthritis |
Mots clés
Résumé
L'arthrose digitale (AD) est une localisation fréquente d'arthrose, caractérisée entraînant douleur, raideur et gêne fonctionnelle. L'évolution tant clinique que structurale de l'AD est peu connue, alors qu'identifier les patients les plus à risque de progresser est un enjeu important pour le développement de nouveaux traitements. Au sein de l'AD, on isole l'AD érosive qui représente la forme la plus sévère en termes de symptômes, associée à une inflammation chronique de bas grade et à des destructions articulaires accrues. Face à l'absence de traitements étiologiques et à la variabilité de la progression clinique et radiographique de l'AD, ce projet a deux objectifs principaux : 1.Identifier les facteurs associés à la progression de l'AD. En s'appuyant sur la cohorte française DIGICOD, qui a suivi 426 patients sur six ans, le projet analysera les données cliniques, biologiques et radiographiques pour déterminer les facteurs prédictifs de l'évolution radiographique ou structurale. Il s'agit de l'objectif principal de la cohorte DIGICOD. Cela inclut mon apprentissage à la lecture des scores de Kellgren Lawrence et Verbruggen. 2.Rechercher de nouveaux biomarqueurs inflammatoires sériques associés à l'ADE : Grâce aux échantillons sériques collectés, le projet utilisera la technologie O-LINK pour doser plusieurs cytokines inflammatoires (telles que IL-6, TNF, IL-17) et établir leur association avec la forme érosive de l'AD, la sévérité structurale et les symptômes à la visite d'inclusion. Ce projet, qui constitue la Thèse d'Université en co-tutelle du candidat, fera appel au support de l'Unité de Recherche Clinique de l'Est Parisien, pour les analyses statistiques, au Dr E. Maheu pour l'apprentissage des scores radiographiques et au service de Biochimie de l'Hôpital Henri Mondor pour les dosages cytokiniques. En termes de faisabilité, l'objectif 1 nécessite le gel de la base de données à V6 (prévu 1er trimestre 2025) et la lecture des radiographies. Concernant l'objectif 2, on dispose des données cliniques et radiographiques à V1 et les analyses pourront être faites une fois les dosages réalisés. Les retombées attendues sont multiples : -Scientifiques : Une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents à la progression de l'AD et l'identification de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles via les études de biomarqueurs. -Professionnelles : Le développement de mes compétences en recherche clinique, ce qui m'aidera à candidater à un poste hospitalo-universitaire au Rwanda, ce projet étant mon sujet de Thèse de Sciences en co-tutelle (Sorbonne Université et Université du Rwanda) -Valorisation : La publication de deux articles scientifiques dans des revues à comité de lecture et à plus long terme le développement d'une cohorte de patients arthrosiques au Rwanda. Le calendrier du projet s'étale sur trois ans, avec des périodes alternées de travail à Paris et au Rwanda, me permettant de mener à bien ce projet tout en poursuivant ses activités cliniques.