Thèse en cours

Les troubles d'utilisation d'objets : de la neuropsychologie cognitive vers l'anthrobiologie clinique
FR
Accès à la thèse
Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 10/12/2013. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Christophe Jarry
Direction : Didier Le Gall
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Psychologie
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2009
Soutenance le 10/12/2013
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cognition, éducation, interactions (Nantes)

Résumé

FR

Malgré leur impact sur les activités quotidiennes, les troubles d’utilisation d’objets, qui se retrouvent traditionnellement en neuropsychologie sous le terme d’apraxie idéatoire, restent encore sous-diagnostiqués et constituent un vaste sujet d'investigations à mener auprès de populations variées. La notion d’apraxie idéatoire, qui n’a jamais réellement fait l’objet d’une modélisation spécifique, tend à être abandonnée au profit d’interprétation des troubles en termes d’engrammes gestuels, de connaissances sémantiques, de planification de l’action ou encore de raisonnement mécanique. D’autres travaux dans le champ de la psychologie comparée suggèrent que l’utilisation d’objets est le fruit d’une capacité spécifiquement humaine de raisonnement causal. Dans ce travail, nous avons choisi de mettre à l’épreuve un modèle de raisonnement technique qui postule, chez l’homme, l’existence d’une faculté technique autonome basée sur l’analyse abstraite des objets en termes de moyens et de finalités techniques. Pour cela, nous cherchons d’abord à tester l’hypothèse que les lésions vasculaires hémisphériques gauches entraînent une altération spécifique de ce raisonnement technique. Nous examinons également l’étendue des difficultés d’utilisation d’objets chez un groupe de patients présentant une maladie d’Alzheimer pour discuter l’influence de troubles de mémoire sémantique et de planification sur les capacités d’utilisation d’objets. Cette démarche présente l’intérêt d’apporter des arguments complémentaires au modèle du raisonnement technique, en délimitant son champ d’explication, et de discuter l’hypothèse que le lieu d’expression d’un trouble neuropsychologique peut être distingué de son origine.