Les lieux de sociabilité interstitiels comme modèle socio-économique et organisationnel. Exploration du Tiers-lieu à la zone à défendre en secteur toulousain.
Auteur / Autrice : | Mathilde Bernard |
Direction : | Noel Jouenne |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Architecture - Sciences humaines et Humanités |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Toulouse (2023-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (TESC) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : LRA - Laboratoire de Recherche en Architecture de l'ENSA de Toulouse |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Depuis les années 2000, les initiatives citoyennes et solidaires semblent se multiplier et se diffuser dans l’ensemble de la société française face aux « crises » diverses économiques, sociales et environnementales. Mais aussi face aux radicalisations politiques, inégalités et concurrences économiques. Ces initiatives prennent en partie la forme de lieux, plus ou moins institutionnels et plus ou moins légaux, on pense aux squats, aux tiers-lieux, et à un foisonnement d’autres lieux sans dénominations communes et qui partagent une culture des communs. Le sujet est d’autant plus intéressant que le nombre de ces lieux est en augmentation. À titre d’exemple entre 2018 et 2021, les-tiers lieux seraient passés de 1800 à 2500 en France métropolitaine [France Tiers-Lieux 2021]. Aujourd’hui, le tiers-lieu a été réapproprié et désigne une nouvelle « catégorie » de lieux qui retiennent plus la partie de la définition de socialisation et proposent des lieux de déprise, qui s’extirpent du flux mondialisé, ils restent cependant des lieux interstitiels. Ce sont ces lieux sur lesquels portent la recherche, les officiels et les officieux… Des lieux en critique de la conception technique et verticale de l’urbanisme et réinventent de nouvelles formes d’habiter, “foraines” ou participatives et sont en recherche de nouvelles manières de « faire société ». Si les gens y travaillent où y vivent, il est certain qu’ils habitent le lieu (ce qui n’est pas nécessairement le cas du logement et du lieu de travail). Les différents axes identifiés à ce stade sont les suivants : comprendre ces lieux sans architecte, les moyens de leur appropriation, la légitimité de l’intelligence collective et la mise en place de commun ainsi que l’initiative « citoyenne » de l’occupation d’un lieu et de la maximisation ou non de son occupation faisant écho aux problématiques de vacance.