VALOBARK : Valorisation d'écorces d'essences locales pour le développement de matériaux éco-conçus

VALOBARK : Valorization of bark from different local tree species for the development of sustainable biomaterials

• Auteur / Autrice : Lizaveta Gringauz
• Direction : Anne Bergeret
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : APAB-Sciences des Procédés des Matériaux, Bioproduits et Aliments
• Date : Inscription en doctorat le 04/11/2024
• Etablissement(s) : IMT Mines Alès
• Ecole(s) doctorale(s) : Biodiversité, Agriculture, Alimentation, Environnement, Terre, Eau
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : PCH - Polymères, composites, hybrides
• Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : PCH - Polymères, composites, hybrides

Mots clés

Mots clés libres

Biomatériaux

Biopolymère

Produits bois

Écoconception

Biomaterials

Biopolymer

Wood products

Ecodesign

Résumé

De nombreuses recherches et secteurs industriels se tournent de plus en plus vers des matériaux dérivés de produits ligno-cellulosiques durables. En France, il est estimé qu'un volume d'environ 875 000 t/an d'écorces est produit chaque année, représentant ainsi une importante quantité de co-produits largement encore sous-valorisé [1]. Actuellement, les écorces sont essentiellement utilisées comme combustible pour la production d'énergie dans des chaudières, ou comme paillage pour l'horticulture. Pourtant les écorces offrent des structures poreuses et légères, plus hydrophobes que le bois. De plus, riches en composés phénoliques, les écorces constituent aussi un large réservoir de biomolécules [2]. Que faire pour valoriser ces écorces, c'est une question importante à laquelle doivent faire face les industriels de la première transformation du bois. L'utilisation optimale de ces résidus demande d'apprécier leur complexité dans toutes leurs gammes de variation en composants chimiques et en propriétés physiques en fonction des essences d'arbres.

Research and industries are more and more focused on sustainable materials produced from lignocellulosic resources. The annual bark yield in France is estimated around 875 000 t/year, meaning a high quantity of byproducts widely undervalued [1]. Currently, bark is mainly used as an energy source by direct combustion in sawmills and pulp mills, or as compost for horticulture use. However, barks offer porous and lightweight structures, more hydrophobic than wood fibers. Thus, highly concentrated in polyphenolic compounds, barks also represent a large source of biomolecules [2]. What to do with bark is a major question facing the wood conversion industries. Optimum utilization of bark residues demands appreciation of the complexity of bark and the extreme variation in chemical and physical properties between barks of different wood species.