Recours au soin gynécologique et perceptions de l’examen pelvien après des violences conjugales et sexuelles : du soin gynécologique en suspens aux parcours de soin après des violences
Auteur / Autrice : | Elisabeth Iraola |
Direction : | Patrick Chariot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé et Santé Publique |
Date : | Soutenance le 03/12/2024 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Poncelet |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Deffieux, Virginie Rozée Gomez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Gaucher, Anne Rousseau |
Mots clés
Résumé
Contexte : Les violences conjugales et sexuelles représentent un problème de santé publique en raison de leur fréquence et du risque de morbidité auquel elles exposent, en matière de santé psychique, gynéco-obstétricale et sexuelle. Elles constituent aussi une violation des droits humains. Cette recherche a reposé sur le modèle hypothético-déductif d'une association entre les antécédents de violences conjugales et sexuelles et l'absence de recours au soin gynécologique qui pourrait s'expliquer par une aversion pour l'examen gynécologique, l'un des temps constitutifs de la consultation gynécologique. Méthodes : Une étude observationnelle cas-témoins impliquant des femmes enceintes consultant pour un suivi de grossesse ou une demande d'interruption volontaire de grossesse, une étude qualitative conduite auprès de femmes victimes de violences conjugales ou sexuelles recrutées par l'intermédiaire d'une association féministe contre les violences sexuelles et d'un centre d'hébergement d'urgence et une revue systématique ont été menées pour caractériser le recours au soin gynécologique et les perceptions de l'examen gynécologique après des violences conjugales ou sexuelles.