Thèse en cours

Tomographie par cohérence optique Doppler holographique

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Auteur / Autrice : Yann Fischer
Direction : Michaël Atlan
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Physique
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2024
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : Physique en Ile de France
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Langevin : ondes et images
établissement opérateur d'inscription : ESPCI Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (PSL)

Mots clés

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Résumé

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La tomographie par cohérence optique (OCT) a révolutionné l'imagerie ophtalmologique il y a trente ans en permettant une meilleure analyse de la rétine. Bien que largement utilisée, l'OCT classique souffre de limitations en termes de débit d'acquisition de données, ce qui restreint son utilisation pour observer des fonctions rétiniennes comme l'activité cellulaire ou le flux sanguin. Le projet propose de développer une technologie de détection LIDAR holographique, qui permettrait d'accélérer l'imagerie 3D de l'œil humain d'un facteur 1000. En utilisant une caméra au lieu d'un photodétecteur rapide, cette méthode évite le balayage spatial et permet d'acquérir des volumes de données en quelques secondes. Les images LIDAR 3D seront ensuite générées par un traitement numérique complexe, incluant des techniques de filtrage et de rephasage pour compenser les mouvements oculaires. Cette technologie devrait offrir des mesures quantitatives fiables de divers contrastes fonctionnels, tels que l'hémodynamique oculaire et l'activité neuronale. Les avancées récentes en imagerie optique ont permis de mesurer l'activité neuronale dans l'œil, ce qui pourrait rivaliser avec les tests d'électro-rétinographie. Les nouvelles méthodes d'OCT pourraient fournir des biomarqueurs précieux pour diagnostiquer et surveiller les maladies rétiniennes. Le doctorant travaillera sur le développement d'instruments et de logiciels pour des prototypes d'OCT holographique, incluant la création de montages expérimentaux, l'analyse de données par méthodes avancées, et la correction d'aberrations optiques. Le projet sera dirigé par Michael Atlan au CNRS et se déroulera à l'Institut Langevin à Paris, avec des collaborations internationales.