Le costume féminin des élites et de la cour impériale des dynasties han et non-han entre le Xe et le XIIIe siècle
Auteur / Autrice : | Jérémy Gendronneau-Grognux |
Direction : | Pierre Marsone |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Etudes de l'Extrême-Orient |
Date : | Inscription en doctorat le 22/10/2024 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie Orientale |
établissement opérateur d'inscription : EPHE PARIS |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le présent projet de thèse a pour objectif d'étudier un champ quelque peu délaissé et méconnu au sein de la recherche historique qu'est l'histoire du vêtement et des textiles. Ce projet s'applique toutefois à un espace particulier qui est celui de l'Extrême-Orient. La volonté de notre recherche est d'améliorer la connaissance des modes de vie et des pratiques vestimentaires des dynasties non-Han entre le Xe et le XIIIe siècle afin de permettre de saisir de manière plus détaillée comment ces populations vivaient et évoluaient dans le monde extrême-asiatique à l'époque médiévale. La culture matérielle liée à l'archéologie est un sujet permettant d'aborder les manières de vivre de population dont la connaissance et l'étude peuvent se limiter à un petit nombre de chercheurs en Occident ainsi que de rentrer dans l'intimité de ces populations et de pouvoir saisir en détail le paysage culturel et intellectuel qui étaient celui des dynasties Liao (907-1125), Jin (1115-1234) et Xixia (1038-1227). Une autre interrogation soulevée par notre recherche est la circulation des modes et des techniques de création des tissus et vêtements. Le costume faisant l'objet d'une analyse d'ensemble, les bijoux, ornements et accessoires seront également considérés afin de comprendre les associations qui purent voir le jour afin de donner naissance à des costumes variés employés dans divers situations et évènements. La population concernée par notre étude est celle des élites et de la cour impériale pour des raisons de disponibilité des sources mais également pour des raisons sociales, les classes dirigeantes déterminant les règles et normes vestimentaires. Les femmes, centre de notre recherche, incarnent un public particulier qui, du fait des rôles et places qui leur étaient associés, nous permettent d'analyser les influences entre les différents peuples de l'espace géographique analysé mais également de comprendre comment la place de cette population influençait les vêtements qui étaient portés.