Du bon usage de l'autre. France-Empire ottoman aux XVIe-XVIIe siècles. La pensée analogique, un procédé pour réfléchir à la question de la coexistence religieuse en mobilisant d'autres expériences.
Auteur / Autrice : | Moëz Hannachi |
Direction : | Géraud Poumarede |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Études historiques, sociales et juridiques des questions de sécurité |
Date : | Inscription en doctorat le 31/08/2024 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Roland Mousnier |
Mots clés
Résumé
Le sujet s'inscrit dans l'actualité de la recherche en proposant de relire les relations franco-ottomanes au XVIe et XVIIe siècle. En faisant un pas de côté par rapport à la question de l'orientalisme, l'étude se concentre sur les discours portés par les voyageurs français de l'époque sur les minorités musulmanes de l'Empire ottoman et sur la façon dont ils mobilisent les expériences ottomanes pour penser leur propre société. Au Levant et surtout en Irak conquis sur la Perse au début du XVIe siècle, le contrôle des minorités chiites proches des Savafavides de Perse est un enjeu majeur pour les Ottomans. En s'appuyant aussi sur des sources diplomatiques et législatives, l'objectif est de mettre en évidence les conditions matérielles de voyage des auteurs français dans ces régions disputées ainsi que leur degré de connaissance de ces enjeux afin de voir sous un jour nouveau la question des relations internationales franco-ottomanes. Les analogies entre les différentes sociétés chez ces auteurs est au cur de l'étude.