solution mésostructure pour l'amortissement dans des conditions extrêmes : application aux amortisseurs spatiaux
Auteur / Autrice : | Noe Venet |
Direction : | Pascal Laheurte, Laurent Weiss |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Mécanique des Matériaux |
Date : | Inscription en doctorat le 18/11/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | C2MP - CHIMIE MECANIQUE MATERIAUX PHYSIQUE |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LEM3 - Laboratoire d Etude des Microstructures et de Mécanique des Matériaux |
Equipe de recherche : DEPARTEMENT 1 : Mécanique des Matériaux, des Structures et du Vivant (MMSV) |
Mots clés
Résumé
Pour effectuer des actions mécaniques telles que accouplements, désaccouplements, ouvertures et fermetures de panneaux, vannes etc il faut disposer d'une énergie mécanique qui est généralement beaucoup plus grande que celle nécessaire à minima. Ce surplus d'énergie peut provoquer un endommagement du dispositif et générer également des chocs et vibrations dans la structure. Il provient des marges imposées par les normes et doit être maitrisé et transformé en grande partie en chaleur. Différents dispositifs ont été mis au point et on peut citer par exemple les structures déformables utilisées en automobile pour réduire les effets du choc en cas de collision. La particularité du domaine spatial se situe principalement dans les restrictions imposées par l'environnement et par les normes aérospatiales. On peut citer : -La plage de température, -120 à +120 °C -Le fonctionnement sous vide -L'exclusion de tout rejet, dégazage, mini ou microparticules de matière -Résister aux conditions de vibration et choc pendant le lancement -Stabilité chimique et mécanique (si sous contrainte) dans le temps -Résister aux conditions de rayonnement/irradiation en milieu spatial -Encombrement et masse -Reproductibilité, fiabilité -Etc L'absorbeur est généralement à usage unique (déformation plastique, frottement, ?) et doit pouvoir être facilement remplaçable dans le dispositif au cours des tests. Son comportement doit être maitrisé afin d'assurer une reproductibilité satisfaisante. Il faut noter que dans de nombreux cas le matériau sera sollicité à grande vitesse de déformation. On peut également envisager des absorbeurs réutilisables (alliages à mémoire de forme) L'étude consistera dans un premier temps de faire une synthèse critique des dispositifs déjà utilisés à la fois en aérospatiale et dans d'autres domaines. Dans un deuxième temps, proposer une approche méthodologique de la conception d'un absorbeur à partir d'un petit nombre de paramètres tels que, la masse et la vitesse de la partie mobile du déclencheur, la décélération souhaitée, la force acceptable sur la structure. Le choix d'un matériau sera également envisagé. Dans un troisième temps, on étudiera l'utilisation des alliages à mémoire de forme comme matériau absorbeur de choc. Le but recherché avec des absorbeurs réalisés dans ces matériaux serait d'être réutilisables. La superélasticité en austénite à fort hystérésis ou la réorientation des variantes à l'état martensitique sont en mesure de dissiper de l'énergie mécanique. On pourrait alors, réutiliser ces absorbeurs grâce au retour à l'état initial par superélasticité ou par réchauffage (mémoire de forme).