Étude de la ségrégation induite par l'irradiation au joint de grains dans les alliages austénitiques modèles
Auteur / Autrice : | Matthieu Pages |
Direction : | Ludovic Thuinet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie des matériaux - UMET - IPS |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | Centrale Lille Institut |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : UMET - Unité Matériaux Et Transformations |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les aciers de construction des centrales nucléaires des générations II/III et de la future génération IV sont exposés à un flux élevé de neutrons, ce qui peut conduire à une dégradation des propriétés mécaniques macroscopiques. Ces aciers ont une microstructure complexe et de nombreux éléments d'alliage. Ainsi, l'identification du mécanisme responsable de l'évolution macroscopique est difficile. C'est pourquoi, les alliages modèles binaires sont souvent utilisés pour comprendre le comportement complexe des aciers de construction sous irradiation. En effet, la dégradation des propriétés macroscopiques est le résultat de mécanismes à l'échelle nanométrique situés à la fois à l'intérieur et au joint des grains. En particulier, la ségrégation induite par l'irradiation peut modifier localement la composition chimique des interfaces et provoquer une évolution, parfois néfaste, des propriétés macroscopiques.L'étude proposée vise à caractériser expérimentalement les effets des irradiations de particules chargées (ions-électrons) sur la ségrégation aux joints de grains dans les alliages austénitiques binaires. Les caractérisations chimiques et cristallographiques des joints de grains seront effectuées par différentes méthodes (EBSD, TKD, SAT). L'étude portera à la fois sur des matériaux massifs et des bi-cristaux avec une orientation cristallographique bien définie. Les résultats expérimentaux obtenus seront comparés aux simulations Monte Carlo réalisées dans un laboratoire du CEA à Saclay (SRMP).