Thèse en cours

Le soutien des capital-investisseurs aux start-ups en cas d'échec entrepreneurial.

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Auteur / Autrice : Mohcine Ouzidan
Direction : Anne Stevenot
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de Gestion
Date : Inscription en doctorat le 13/10/2024
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : SJPEG - SCIENCES JURIDIQUES, POLITIQUES, ECONOMIQUES ET DE GESTION
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CEREFIGE - Centre Européen de Recherche en Economie Financière et Gestion des Entreprises

Mots clés

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Résumé

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Les sociétés de capital-investissement jouent un rôle clé dans le soutien des entreprises innovantes non cotées, en contrepartie de participations dans leur capital. Ce soutien ne se limite pas à l'apport financier, mais s'étend à un accompagnement stratégique et cognitif, en apportant une contribution active à la vision des dirigeants. Cependant, l'attribution du financement constitue seulement le début d'une relation longue et complexe, d'une durée moyenne de sept ans en France (Stévenot, 2006). Cette collaboration est ponctuée de phases critiques, parmi lesquelles l'échec entrepreneurial se démarque comme un moment charnière. L'échec, souvent perçu comme un point de rupture, présente en réalité une opportunité de réévaluer la dynamique entre l'entrepreneur et l'investisseur. La nature même du capital-investissement, marquée par un haut niveau de risque, conduit à une acceptation croissante de l'échec, considéré non pas comme une fin en soi, mais comme une étape dans le parcours de développement des startups. En effet, un seul succès peut suffire à rentabiliser un portefeuille entier, ce qui explique pourquoi les capital-investisseurs peuvent choisir de continuer à soutenir une start-up malgré un échec apparent. L'exemple de la start-up française Qonto, qui en 2017 affichait un résultat net de -2 091 759 euros, illustre bien cette dynamique. Cette situation critique, à première vue assimilable à un échec entrepreneurial, n'a pas dissuadé les investisseurs de continuer leur soutien, comme en témoigne la levée de fonds de 486 millions d'euros en 2022. Ce cas suscite une interrogation centrale : Quelles sont les raisons qui motivent la décision de poursuivre le soutien malgré un échec apparent ?