Technodiversité territoriale et résilience : l'architecture des réseaux électriques au prisme de la low-tech

Technodiversity and resilience : a low-tech approach of the architecture of electricity networks

• Auteur / Autrice : Pierre-Thomas Demars
• Direction : Fanny Lopez
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Architecture
• Date : Inscription en doctorat le 01/09/2024
• Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale École transdisciplinaire Lettres/Sciences
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LIAT - Laboratoire Infrastructure, Architecture, Territoire
• Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Ecole Nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais

Mots clés

Mots clés libres

Low-tech

Réseaux (aménagement du territoire)

Technodiversité

Low-tech

Networks

Technodiversity

Résumé

L'Anthropocène, période caractérisée par son imprévisibilité, questionne l'évolution des infrastructures électriques et leur organisation spatiale. Dans ce contexte, la résilience des réseaux électriques doit être repensée, en élargissant la notion de résilience pour inclure l'adaptation et la transformation des systèmes et des territoires. L'hypothèse de recherche explore le potentiel de la technodiversité pour renforcer la résilience des réseaux électriques français, en mettant l'accent sur une approche transdisciplinaire et en s'appuyant sur le prisme conceptuel de la low-tech. La thèse vise alors à établir un lien entre le génie électrique et l'urbanisme en intégrant les considérations spatiales et socio-environnementales souvent ignorées par les recherches en génie électrique, pour mieux appréhender l'impact des infrastructures techniques sur le territoire. La recherche se déroulera sur deux terrains, impliquant une compréhension approfondie du système socio-écologique et des spatialités associées. Les résultats attendus comprennent l'analyse de l'aménagement et de la réticularisation du territoire ainsi qu'une mise en perspective historico-juridique de certaines pratiques de génie électrique suivi de l'élaboration de scénarios de réseaux électriques alternatifs pour les territoires étudiés, contribuant à de nouvelles perspectives en génie électrique. De plus, une analyse comparative des résultats obtenus permettra de tirer des enseignements généraux sur l'intérêt de l'approche transdisciplinaire et sur la pertinence du concept de low-tech appliquée à des réseaux énergétiques et sur la relation entre technodiversité territoriale et résilience.

The Anthropocene, a period characterised by its unpredictability, calls into question the evolution of electricity infrastructures and their spatial organisation. In this context, the resilience of electricity networks needs to be rethought, by broadening the notion of resilience to include the adaptation and transformation of systems and territories. The research hypothesis explores the potential of technodiversity to strengthen the resilience of French electricity networks, focusing on a transdisciplinary approach and drawing on the conceptual lens of low-tech. The aim of the thesis is to establish a link between electrical engineering and urban planning by integrating spatial and socio-environmental considerations that are often ignored in electrical engineering research, in order to gain a better understanding of the impact of technical infrastructures on the territory. The research will take place in two fields, involving an in-depth understanding of the socio-ecological system and associated spatialities. The expected results will include an analysis of the development and reticularisation of the territory, as well as a historical and legal perspective on certain electrical engineering practices, followed by the development of alternative electrical network scenarios for the territories studied, contributing to new perspectives in electrical engineering. In addition, a comparative analysis of the results obtained will enable general lessons to be drawn on the value of the transdisciplinary approach, the relevance of the concept of low-tech applied to energy networks and the relationship between territorial technodiversity and resilience.