L'utilisation du cadavre à des fins probatoires et/ou médicales
| Auteur / Autrice : | Chloe Vuillemin |
| Direction : | Bruno Py, Julie Leonhard |
| Type : | Projet de thèse |
| Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
| Date : | Inscription en doctorat le 10/10/2024 |
| Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
| Ecole(s) doctorale(s) : | SJPEG - SCIENCES JURIDIQUES, POLITIQUES, ECONOMIQUES ET DE GESTION |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut François GENY |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'utilisation du cadavre en droit constitue un domaine encore trop peu étudié, principalement en raison du tabou profondément ancré qui entoure la mort. Pourtant, le cadavre ne saurait être réduit à une simple dépouille témoignant d'une existence passée ; il constitue, au contraire, un outil essentiel pour la science et la justice. En tant que support d'investigation et d'innovation, il peut offrir des découvertes cruciales, tant sur le plan probatoire que médical. Cependant, l'utilisation du cadavre suscite à ce jour des tensions majeures entre, d'une part, l'autonomie de la personne, puisque les droits du défunt peuvent s'étendre au-delà de la mort, et, d'autre part, les impératifs d'ordre public. Cette thèse se propose ainsi d'explorer différents aspects de l'emploi du cadavre, tels que le don d'organes post-mortem, l'autopsie et la virtopsie, le devenir du corps, ou encore la gestion des déchets hospitaliers d'origine humaine, et ce, afin de mieux comprendre les enjeux juridiques, éthiques et sociaux qui y sont liés.