Souveraineté étatique et normalisation des normes comptables et fiscales
Auteur / Autrice : | Louis Aprahamian |
Direction : | Marie Masclet de barbarin |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | En droit spécialité Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2024 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences Juridiques et Politiques |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CEFF - Centre d'Etudes Fiscales et Financières |
Mots clés
Résumé
À l'heure d'une mondialisation de l'économie en passe d'être achevée, la question de l'internationalisation des normes comptables et fiscales ne cesse d'être remise au centre de l'équation, que ce soit pour des raisons de démocratie et de consentement à l'impôt mis à mal par l'abandon par le Parlement de son pouvoir normatif en la matière (particulièrement dans le domaine comptable), ou bien du fait de l'importance croissante que prennent les organisations internationales techniques dont l'objectif est d'élaborer et de guider la création d'un droit international comptable et fiscal qui à terme devienne la norme de l'ensemble des États (tel l'IASB et l'OCDE). L'affaiblissement - en matière fiscale - et la disparition - en matière comptable - de la capacité et même de la volonté de légiférer de la part du Parlement se fait ainsi de plus en plus évidente, alors que des institutions internationales composées de techniciens et d'experts dans leur matière respectives n'ont que pour seul et unique but la mise à jour constante de l'ensemble de ces normes internationales. Il est, de ce fait, intéressant de se pencher plus en avant sur la question de l'effritement de la souveraineté des États dans ces domaines tout en se demandant si celui-ci est inévitable et si les États n'ont pas à leur disposition de nouveaux moyens pour peser sur l'élaboration du droit international et fiscal.