Vers des systèmes neuronaux fiables et à faible empreinte de calcul pour la détection d'objets 3D hors visible
Auteur / Autrice : | Simon Berthoumieux |
Direction : | Nicolas Gac |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences du traitement du signal et des images |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Systèmes et Applications des Technologies de l'Information et de l'Energie |
Equipe de recherche : MOSS - Méthodes et outils pour les Signaux et Systèmes | |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Résumé
Pour les systèmes de transports publics à grande échelle, l'élément le plus difficile à optimiser est souvent le flux de piétons qui se produit aux deux extrémités des trajets fréquents. Les politiques modernes de transport ferroviaire ou aérien doivent intégrer pleinement la gestion des piétons et faire face à leur nature complexe, ainsi qu'à un large éventail d'événements imprévisibles affectant directement le comportement des piétons. Du point de vue de la vie privée, un des enjeux majeurs actuels est de s'appuyer sur des capteurs avec une résolution suffisamment faible pour ne pas permettre la (ré)identification des personnes ou l'analyse biométrique, ainsi que sur des modalités de détection supplémentaires anonymisées par conception (e.g., IR low-cost, radar à ondes mm, LIDAR, caméra événementielle). Un autre aspect qui nous parait important est de disposer en sortie du réseau d'une mesure de confiance, d'une part par rapport à la criticité de l'application, et d'autre part par rapport au potentiel de fusion multimodale que serait grandement facilitée. Le capteur sur lequel nous avons décide de nous concentrer l'attention est le capteur LIDAR. Le traitement embarqué de ce type de données préservant également la vie privée est une direction de recherche très prometteuse et actuellement peu explorée, qui devrait faciliter son déploiement. La proposition est structurée autour de trois parties avec une prise de risque progressive, correspondant globalement à trois ans de recherche doctorale.