Thèse en cours

Titre : Réalisation du Plan de gestion halieutique et d'aquaculture 2024-2026 par la Prud'homie de Palavas en étangs méditerranéens et en mer territoriale, par méthodes traditionnelles de gestion et méthodes des sciences biologiques. Sous-titre : de l'expérimentation française d'une gestion écosystémique des pêches pour un territoire unique à une méthode de conservation de territoires halieutiques de Méditerranée (Nord/Sud/Est) pour d'autres corporations de pêches

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Auteur / Autrice : Eva Jaouen
Direction : Florence Galletti
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit public
Date : Inscription en doctorat le 01/09/2024
Etablissement(s) : Perpignan
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale INTER-MED
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre du Droit Economique et du Développement Yves Serra

Résumé

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Cette thèse, première expérimentale en Méditerranée, montre comment des communautés professionnelles littorales et maritimes officielles sont mises en position juridique de re- conduire des trajectoires de réglementations et de préservation du territoire lagunaire, littoral et halieutique et la manière dont elles souhaitent et peuvent (ou pas) réussir à intégrer des données, méthodes et conseils issus des sciences biologiques et de l'halieutique disponibles (espèces suivies, trajectoires des écosystèmes surveillés, usage des techniques, extension des zones et des durées de protections etc.) dans cette réglementation. Si elles avaient depuis longtemps la possibilité de le faire, l'exercice (2024-2026) testé avec cette thèse est attendu afin de 1) modifier la pression anthropique sur un territoire caractéristique mais menacé, 2) s'appliquer ce changement à l'intérieur d'une institution égale à 55 pêcheurs et 3) faire approprier ce changement par d'autres usagers du territoire non pêcheurs. À l'interface du droit public et des sciences littorales et marines, la Thèse CIFRE veut réaliser l'exercice, du moins y contribuer fortement, afin de renouveler une réglementation plus locale, dont il, est espéré qu'elle soit capable de conserver la productivité biologique du territoire. Ceci suppose un rapport plus régulier avec les institutions de recherches et l'échange constant des savoirs scientifiques et de de pêcheurs relevant des « petits métiers », a minima sur le territoire indiqué, et autour de questions sur l'espèce, le signalement de pollutions, les connectivités écologiques et humaines.